- Les douleurs nociceptives sont provoquées par une atteinte d'un tissu ou d'un organe, par exemple lors d'un acte chirurgical, d'une blessure, en cas de métastase osseuse, ou encore d'atteinte musculaire ou articulaire.
- Quand le paracétamol est à éviter, ou inadapté en raison d'une efficacité trop faible ou trop brève, le choix est à faire entre : l'ibuprofène et le naproxène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ; la morphine, un opioïde, à dose minimale efficace.
- Ne sont pas abordés dans cette situation pratique : les traitements autres que médicamenteux des douleurs nociceptives ; le traitement des douleurs intenses et prolongées, notamment liées à un cancer.
Traitement à écarter
lors de douleurs nociceptives
- Des AINS aux effets indésirables disproportionnés. Certains anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie générale ont une balance bénéfices risques défavorable quelle que soit la situation clinique : ils ne sont pas plus efficaces que les autres AINS et exposent à un surcroît d'effets indésirables graves.
Les coxibs (célécoxib et étoricoxib) exposent à un surcroît d'accidents cardio vasculaires et d’effets indésirables cutanés.L'acéclofénac et le diclofénac exposent à un surcroît d'effets indésirables cardiovasculaires et de morts d'origine cardiovasculaire.
Le méloxicam, le piroxicam et le ténoxicam exposent à un surcroît d'effets indésirables digestifs et cutanés.
|
Le texte complet est réservé aux abonné·e·s.
"Douleur nociceptive chez un adulte"
Compétence 4 • 2024 ; 7 (78) : 171-176. > Pdf (réservé aux abonnés)
©Compétence 4 • Juin 2024