Actualités
PRATIQUES DE SOINS Morsures de chien ou de chat
Les morsures de chien ou de chat sont fréquentes et parfois graves. Quelles sont les mesures à prendre ? Quels signes d'alerte sont à garder en tête ?
PartagerFacebookTwitter

Points-clés

  • Les morsures de chien ou de chat sont fréquentes et parfois graves. Elles exposent à des séquelles esthétiques ou fonctionnelles, et à des infections liées au passage, dans la plaie, de la flore bactérienne orale de l'animal ou de celle de la peau du patient mordu.
     
  • Le nettoyage précoce et minutieux d'une morsure de chien ou de chat réduit le risque d'infection.
     
  • En cas de morsure de chien ou de chat, suturer la plaie et utiliser d'emblée des antibiotiques en prévention d'une infection sont des choix qui dépendent de l'aspect de la blessure, de sa localisation, du délai entre la morsure et les soins, et de l'espèce animale en cause.
     

A écarterSignes d'alerte lors d'une morsure
de chien ou de chat

  • Certaines morsures de chien ou de chat graves d'emblée ou survenant chez un patient immunodéprimé conduisent à orienter le patient vers un service hospitalier.
     
  • Les morsures de chien avec lacérations profondes, arrachements ou écrasements notamment sont graves et délabrantes. Les atteintes de la tête et du cou sont particulièrement graves, avec fractures osseuses, lésions vasculaires et nerveuses. Les morsures de chat au niveau des mains exposent à de fréquentes infections, notamment osseuses et articulaires.
     
  • Une douleur intense ressentie à proximité d'un os ou d'une articulation, sans rapport avec la gravité de la morsure de chien ou de chat, évoque une infection osseuse. Une douleur ressentie le long de la gaine d'un tendon évoque une infection de ce tendon.
     
  • Les risques d'infection après morsure de chien ou de chat sont accrus en cas de diabète, d'asplénie, de cirrhose hépatique, d'immunodépression et de lymphoedème, ainsi que chez les personnes âgées. La présence de fièvre évoque une bactériémie, qui se complique parfois d'un choc septique, en particulier chez les patients immunodéprimés.
     
  • Une attention est à porter, notamment chez des patients immunodéprimés, aux rares formes disséminées de la maladie des griffes du chat avec atteintes viscérales, neurologiques ou ophtalmiques.

©Compétence 4 • Octobre 2019

Le texte complet est réservé aux abonné·e·s.

Télécharger le PDF"Morsures de chien ou de chat"
Compétence 4 • 2019 ; 2 (22) : 299-304. > Pdf (réservé aux abonnés)

Url image

ESSAI Prévention

Déjà ' " , ; :



> Toutes les Actualités

Abonnez-vous Pas encore abonné·e ?
Prolongez votre lecture !
 Je m'abonne