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Points-clés
- Établir rapidement une relation apaisante avec le patient agité afin de le rassurer, en adoptant une attitude calme et bienveillante, et en l'éloignant de ce qui semble contribuer à l'agitation ou présenter un danger.
- Quand un médicament psychotrope semble justifié, une benzodiazépine par voie orale telle que le diazépam ou le lorazépam est le premier choix et s'avère souvent suffisante quand le patient l'accepte. Quand la voie orale est inadaptée, l'alternative est l'administration par voie intramusculaire d'une benzodiazépine telle que le lorazépam, ou à défaut, le diazépam ou le clorazépate dipotassique, ou d'un neuroleptique tel que l'halopéridol.
- Une contention physique avant transport à l'hôpital est parfois nécessaire.
Traitements à écarter
lors d'une agitation aiguë
Dropéridol. Le dropéridol, un neuroleptique injectable, est à écarter lors d'une agitation aiguë car il expose à plus d'effets indésirables graves que l'halopéridol, sans avantage clinique.
Loxapine sous forme inhalée. La loxapine, un neuroleptique, sous forme inhalée est à écarter lors d'une agitation aiguë, car elle expose à des bronchospasmes difficiles à gérer, alors que son efficacité n'est pas suffisamment établie. Et cette voie d'administration est inadaptée aux patients non coopérants. |
©Compétence 4 • Mai 2019
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"Agitation aiguë chez un adulte"
Compétence 4 • 2019 ; 2 (17) : 140-144. > Pdf (réservé aux abonnés)