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En somme
- Dans un essai clinique comparatif versus placebo, l'administration de 600 mg de casirivimab + 600 mg d'imdévimab a diminué le risque d'hospitalisation pour covid-19 des patients atteints d'une maladie covid-19 symptomatique sans critère de gravité, qui avaient au moins un facteur de risque d'aggravation de la maladie, sans pour autant être vaccinés.
- Il n'est pas démontré que ce traitement réduise la mortalité.
- Cette association expose à des réactions lors de la perfusion et à de rares réactions d'hypersensibilité, parfois graves.
- En France, fin 2021, les patients sont contraints de se rendre à l'hôpital pour l'administration de ce traitement.
- Ces données incitent, fin 2021, à envisager ce traitement avec des patients atteints depuis quelques jours de covid-19 symptomatique sans signe de gravité, mais qui ne sont pas vaccinés malgré leur risque de forme grave.
- C'est aussi une option à envisager quand on estime que la vaccination est probablement peu efficace, en raison d'une immunodépression par exemple, et que le risque d'évolution vers une forme grave est important.
- Dialoguer avec les patients au sujet des inconnues et des incertitudes est un préalable à la décision.
- Fin 2021, en cas d'infection par le variant Omicron, l'efficacité clinique de cette association d'anticorps à la posologie autorisée de 600 mg chacun est incertaine.
©Compétence 4 • Février 2022
Le texte complet est réservé aux abonné·e·s.
"Casirivimab + imdévimab (Ronapreve°) et traitement curatif de la maladie covid-19 débutante : à envisager avec des patients à risques de forme grave"
Compétence 4 • 2022 ; 5 (50) : 49. > Pdf (réservé aux abonnés)
Voir aussi :
ÉPIDÉMIE COVID-19 Des informations pour y voir clair >ICI