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Chez une personne âgée modérément déshydratée, quand une réhydratation par voie orale est inefficace, insuffisante ou inutilisable, la perfusion sous-cutanée est une alternative ou un complément.
Dans cette "graine de pratique", il est surtout question de manier des doses de médicaments ou des débits d'injection. Comme cela arrive parfois dans la "vraie vie". Mais ici, de manière ludique. L'objectif est avant tout de ne pas se tromper de "calcul" pour éviter de nuire au patient, sans prétendre aborder les divers axes de réflexion.
Situation pratique
Marguerite, 87 ans, a diverses séquelles d'un accident vasculaire cérébral dont des difficultés à avaler. Elle vit à son domicile avec son mari, accompagnée par son entourage et une équipe soignante. Elle n'avale que deux petits verres d'eau par jour et mange très peu. Aujourd'hui, elle est plus fatiguée que d'habitude. Elle a un pli cutané persistant.
L'équipe soignante prévoit une réhydratation par voie sous-cutanée. Il lui est prescrit : 1 litre d'une solution glucosée à 2,5 % avec adjonction de 4,5 grammes de NaCl par litre en perfusion sous-cutanée à passer en continu en 24 heures. Les perfusions successives sont réparties sur 4 jours. Pour réhydrater Marguerite, vous disposez de poches de 1 litre de solution glucosée à 2,5 % et d'ampoules de 10 ml de solution de NaCl à 20 %.
Question N° 1
Quel volume en ml de solution de NaCl à 20 % injectez-vous dans la poche de 1 litre de solution glucosée à 2,5 % ?
Question N° 2
Vous réfléchissez aux causes éventuelles de la déshydratation de Marguerite. Selon vous, quelle question systématique, en lien avec ses traitements, faut-il se poser ?
Question N° 3
À quel débit, en gouttes/minute,
réglez-vous la perfusion ?
Pour lire les réponses, télécharger l'exercice complet.
©Compétence 4 • Mai 2020
Le texte complet est réservé aux abonné·e·s.
"Graines de pratique. Marguerite a besoin d'une perfusion sous-cutanée"
Compétence 4 • 2020 ; 3 (29) : 153-154. > Pdf (réservé aux abonnés)