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PRATIQUES DE SOINS Algodystrophie : des mesures autres que médicamenteuses utiles
Une algodystrophie (alias syndrome douloureux régional complexe de type 1) se manifeste le plus souvent après un traumatisme d’un membre. Quelles sont ses caractéristiques ? Comment soulager la douleur ? Quels traitements sont à écarter ?
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Points-clés

  • Une algodystrophie se manifeste le plus souvent après un traumatisme au niveau d’un membre. Elle est caractérisée par une douleur d’intensité et de durée disproportionnées par rapport à la cause initiale, associée à une gêne fonctionnelle et à des modifications cutanées locales.
     
  • Pour soulager la douleur et la gêne fonctionnelle liées à une algodystrophie, la neurostimulation transcutanée, la kinésithérapie, l’ergothérapie sont les mesures qui semblent avoir la meilleure balance bénéfices-risques. Un soutien psychologique, des techniques de relaxation ou des thérapies comportementales sont utiles chez certains patients pour soulager la douleur chronique.
     
  • Quand ces mesures sont inadaptées ou insuffisantes pour soulager la douleur, la prise orale de prednisone ou de méthylprednisolone est une option parfois efficace au cours des 3 mois qui suivent l’apparition de la douleur, mais qui expose à de nombreux effets indésirables.

A écarterTraitements à écarter
lors d'une algodystrophie


Calcitonine de saumon.
La calcitonine de saumon injectable, une hormone qui inhibe la résorption osseuse, n’a pas d’efficacité démontrée chez les patients qui ont une algodystrophie, alors qu’elle expose à de nombreux effets indésirables : nausées, vomissements, diarrhées, vertiges, flushs et picotements des mains. Des réactions inflammatoires au site d’injection et des hypocalcémies sont aussi décrites. La calcitonine de saumon est cancérogène.

Capsaïcine. Dans les douleurs liées à l’algodystrophie, la balance bénéfices-risques de la capsaïcine, un anesthésique local en dispositif transdermique, est défavorable : la capsaïcine n’a pas d’efficacité clinique démontrée dans cette situation alors qu’elle expose à des irritations, des douleurs et des brûlures locales, ainsi qu’à des troubles oculaires et respiratoires. Ses éventuels effets indésirables à long terme, notamment neurologiques, sont mal cernés.

©Compétence 4 • Mai 2020

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Compétence 4 • 2020 ; 3 (29) : 139-143. > Pdf (réservé aux abonnés)

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