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Points-clés
- Après un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique, le risque de récidive d'AVC et le risque cardiovasculaire global sont accrus. Limiter les facteurs de risque cardiovasculaire par des mesures non médicamenteuses et médicamenteuses contribue à la prévention des récidives d'accidents cardiovasculaires.
- En l'absence de cardiopathie emboligène, l'aspirine à dose antiagrégante est le médicament de premier choix chez les patients qui ont eu un AVC ischémique.
- En cas de cardiopathie emboligène, la warfarine, un antivitamine K, a la meilleure balance bénefices-risques.
- Après un AVC ischémique avec rétrécissement d'une artère carotidienne supérieur à 70 %, une intervention chirurgicale sur la carotide est une option pour certains patients.
Traitements à écarter en prévention des récidives après un AVC ischémique
Dipyridamole, ticlopidine : des antiagrégants plaquettaires à écarter. L'ajout de dipyridamole à l'aspirine a une efficacité mal cernée après un AVC ischémique. Il expose à des troubles digestifs, des céphalées, des éruptions cutanées et autres symptômes d'hypersensiblité, ainsi qu'à des troubles cardiovasculaires.
La ticlopidine a un profil d'effets indésirables moins favorable que celui du clopidogrel, sans avantage d'efficacité démontré. Elle expose notamment à plus de troubles hématologiques, parfois graves.
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©Compétence 4 • Janvier 2020
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"AVC ischémique : prévention des récidives"
Compétence 4 • 2020 ; 3 (25) : 11-16. > Pdf (réservé aux abonnés)