Partager

En somme

• Dans le traitement de l'épilepsie ou des troubles bipolaires, quand la lamotrigine est envisagée, le risque de réaction cutanée grave est à prendre en compte, en particulier en présence de facteurs de survenue (association avec l'acide valproïque, antécédent d'éruption sous lamotrigine, jeune âge, etc.).
   
• Lors de la prescription de lamotrigine, y compris après un arrêt de quelques jours, il importe de commencer les prises par de faible doses à augmenter de façon lente.
   
• Les patients ont à être avertis qu'en cas d‘interruption des prises pendant plus de 3 jours, la posologie est à adapter. Il est prudent de préciser avec un soignant l‘adaptation posologique, afin d‘augmenter à nouveau les doses de façon lente et progressive.
   
• Lors de la prescription, de la dispensation, de l'administration ou du suivi de ces patients, il est de leur intérêt que les soignants leur rappellent le risque cutané, les premiers signes à surveiller et l‘importance de les signaler au plus tôt.
   
• Les principaux signes à surveiller sont l'apparition de lésions cutanées ou muqueuses, de brûlures oculaires et d‘une fièvre inexpliquée.
   
• Dès qu'un syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson est suspecté, la lamotrigine doit être arrêtée au plus vite car le pronostic vital en dépend très probablement. Après un tel épisode, une réintroduction de la lamotrigine est alors très dangereuse.
   

©Compétence 4 • Novembre 2019

Le texte complet est réservé aux abonné·e·s.

"Lamotrigine : prévenir les effets indésirables cutanés graves"
Compétence 4 • 2019 ; 2 (23) : 338-340. > Pdf (réservé aux abonnés)