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Points-clés
- Écouter avec attention un patient qui a une douleur est la principale approche pour évaluer l'intensité de celle-ci et ses conséquences fonctionnelles et psychiques.
- Chez un adulte qui a une douleur nociceptive d'intensité modérée, le premier choix médicamenteux est le paracétamol.
- Quand le paracétamol est à éviter, ou inadapté en raison d'une efficacité trop faible ou trop brève, le choix est à faire entre l'ibuprofène ou le naproxène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), et la morphine, un opioïde, à dose minimale efficace.
- Les effets indésirables respectifs des AINS et des opioïdes sont un des critères de choix.
Traitements à écarter
lors de douleurs nociceptives
Coxibs, acéclofénac, diclofénac, piroxicam. Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie générale ont une balance bénéfices-risques défavorable : ils ne sont pas plus efficaces que les autres AINS et exposent à un surcroît d'effets indésirables graves. Les coxibs, tels que le célécoxib et l'étoricoxib, exposent à un surcroît d'accidents cardiovasculaires et d'effets indésirables cutanés. L'acéclofénac et le diclofénac exposent à un surcroît d'effets indésirables cardiovasculaires et de morts d'origine cardiovasculaire. Le piroxicam expose à un surcroît de troubles digestifs et cutanés.
Caféine à forte dose. L'ajout de caféine à faible dose à un traitement antalgique n'accroît pas l'effet antalgique. L'ajout de caféine à forte dose a peut-être un effet antalgique minime dans certaines douleurs, mais expose à des troubles du sommeil, des manifestations d'anxiété, des dépendances et à des syndromes de sevrage lors d'un arrêt brusque, avec nausées et vomissements, agitation et céphalées. |
©Compétence 4 • Juillet 2019
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"Douleur nociceptive d'intensité modérée chezun adulte"
Compétence 4 • 2019 ; 2 (19) : 204-208. > Pdf (réservé aux abonnés)