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En somme
- Attention à la médicamentation au long cours. Les inhibiteurs de la pompe à protons ont peu d'effets indésirables graves à court terme. Mais ce n'est pas le cas à long terme.
- Cela remet en question la balance bénéfices-risques des traitements chroniques d'entretien ou à visée préventive par inhibiteur de la pompe à protons, par exemple en association avec un anti- inflammatoire non stéroïdien (AINS), surtout quand le risque digestif est faible.
- Cela incite à gérer avec soin l'arrêt d'un traitement par inhibiteur de la pompe à protons, par exemple en expliquant au patient l'importance de passer à un autre traitement qu'un inhibiteur de la pompe à protons en cas de phénomène de sevrage.
- Et cela incite aussi à ne pas conseiller ou prescrire trop vite un inhibiteur de la pompe à protons.
- Quand agir sans médicament ne suffit pas, un autre antiacide gastrique tel que le bicarbonate de sodium, le carbonate de calcium ou des sels de magnésium, pris au moment des symptômes, apporte un soulagement. En avertissant les patients de laisser un délai d'au moins deux heures avec la prise d'autres médicaments, du fait de la diminution fréquente de l'absorption de médicaments.
©Compétence 4 • Novembre 2018
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"Inhibiteurs de la pompe à protons : augmentation de la mortalité"
Compétence 4 • 2018 ; 1 (11) : 338-340 > Pdf (réservé aux abonnés)